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 Roger Corman, le bidouilleur dénicheur de talents

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Gemini

Gemini


Messages : 35
Date d'inscription : 30/10/2014

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MessageSujet: Roger Corman, le bidouilleur dénicheur de talents   Roger Corman, le bidouilleur dénicheur de talents EmptyJeu 30 Oct - 23:35



Ma critique de La Petite Boutique des Horreurs :

Suite de notre cycle Roger Corman avec ce classique de 1960, à l’origine proposé en double feature avec Le Masque du Démon de Mario Bava. Vous m’excuserez pour cette image putassière, mais je n’en ai pas trouvé l’affiche d’origine dans une taille et une qualité qui me convenaient… Si je dis qu’elle est putassière, c’est que Jack Nicholson, qui fût un des acteurs fétiches de Roger Corman à ses débuts, ne tient là qu’un petit rôle ; lequel ne justifie aucunement sa présence sur cette jaquette, qui surestime largement son importance dans l’intrigue.

L’histoire est celle d’un jeune fleuriste maladroit qui, pour ne pas se faire renvoyer par un patron avare et autoritaire, propose de lui montrer la plante exotique qu’il a fait pousser chez lui. Mais il va s’apercevoir que pour qu’elle grandisse, elle a besoin d’autre chose que de l’eau, du soleil, et des nutriments : il lui faut du sang humain. Heureusement, ce ne sont pas les fournisseurs involontaires qui vont manquer.
Au-delà de son intrigue, The Little Shop of Horrors se démarque par sa galerie de personnages extravagants : un fleuriste acariâtre, une mère hypocondriaque aux remèdes très personnels, un client qui ne se nourrit que de fleurs, un dentiste fou, ou encore un croque-mort masochiste. Jack Nicholson interprète justement ce-dernier, et nous prouve plus de 20 ans avant Shining et Batman qu’il sait incarner les psychopathes mieux que quiconque.

La plante n’apparait donc que comme un prétexte pour créer cette comédie noire, dont la légende affirme qu’il ne fallut que 48 heures à Roger Corman pour en boucler le tournage. C’est impressionnant, mais l’intérêt du film ne se résume pas à ce détail technique. The Little Shop of Horrors est tout simplement un bon film, grâce à un scénario bien construit, et surtout d’excellents protagonistes, parfaitement incongrus, incarnés par des acteurs au diapason, à l’exception peut-être du premier rôle féminin. Si son caractère horrifique ne fait plus beaucoup effet aujourd’hui, son humour reste quant à lui intact ; ne vous attendez pas non plus à quelque chose de désopilant, c’est avant tout son ambiance décalée qui lui apporte un charme fou.
Une pépite de plus dans la filmographie de Roger Corman.

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Ma critique de La Malédiction d'Arkham :

Vincent Price dans le rôle titre, Roger Corman à la réalisation, la fin du XIXème Siècle comme toile de fond, une histoire adaptée à la fois de Poe et de Lovecraft, un village de Nouvelle-Angleterre plongé dans le brouillard, un château européen reconstruit pierre par pierre à côté d’un cimetière, un caveau dédié à la sorcellerie, une malédiction, des villageois armés de torches et souffrant de malformations congénitales : La Malédiction d’Arkham accumule une collection de poncifs comme le cinéma d’horreur n’en aura probablement pas connu depuis l’inquiétant La Chasse du Comte Zaroff.

Mais d’un autre côté, tout est effectivement réuni pour créer un conte d’horreur gothique du meilleur effet, et pour le coup, réellement effrayant et oppressant. Que ce soit l’acteur principal, le génial Vincent Price et ses allures d’aristocrate romantique et psychopathe, ou le réalisateur, déjà responsable de plusieurs long-métrages dans la même veine, tout ce petit monde connait son métier : faire peur !
Je ne suis pas du genre peureux, et je pensais être vacciné, mais l’ambiance anxiogène de La Malédiction d’Arkham remplit son rôle à la perfection. C’est un film sombre, macabre, pesant, où les personnages basculent tous les uns après les autres dans une folie destructrice qui parait inéluctable. L’accumulation de poncifs peut sembler ridicule, elle ne rend en réalité l’ensemble que plus impressionnant. Il est presque dommage que l’influence de Lovecraft prenne parfois le dessus sur celle de Poe, en particulier sur la fin, car cela tue une partie de l’angoisse que ce film avait jusque-là réussit à générer ; mais dans l’ensemble, cela reste une oeuvre déconseillée aux cardiaques, à regarder les nuits de pleine lune pendant un orage.

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